Certains sont positifs : la mobilisation du 5 décembre, avec les pétitions qui ont été organisées, a pesé.
Chacune de ces décisions est un recul évité. Mais l’UNSA Fonction Publique s’oppose et s’opposera aux décisions qui menacent toujours les agents publics.
Ainsi, le gouvernement maintient une mesure injuste contre les agents malades. En effet, il leur inflige une double peine en ayant déposé un amendement budgétaire au Sénat pour baisser de 10% la rémunération ou les indemnités pendant les arrêts de maladie ordinaire.
L’UNSA Fonction Publique continue de s’opposer à cette décision qu’elle qualifie de punitive. Les agents ne choisissent pas d’être malades ou accidentés. La santé des agents doit demeurer une priorité.
Ainsi le gouvernement maintient toujours des suppressions de postes en nombre dont 10 000 dans les agences de l’Etat.
Par ailleurs, L’UNSA Fonction Publique dénonce l’idée qui consisterait à demander aux salariés et aux agents publics de travailler 7 heures de plus gratuitement. Aucune mesure salariale n’étant programmée en 2025, cela reviendrait à travailler plus pour gagner moins !
L’UNSA Fonction Publique considère que le pouvoir d’achat reste la préoccupation essentielle des agents. Elle persiste à revendiquer une hausse du point d’indice et l’ouverture d’une négociation sur les carrières et les grilles de rémunérations.
Les petits pas du gouvernement Bayrou ne règlent pas les difficultés des agents, et n’effacent pas leurs craintes.